Association Auguste
François - (A.A.F.)
Collections d’Auguste François
dans les musées.
L’essentiel des collections d’Auguste François a fait l’objet d’un
legs global consenti par son épouse aux Musées nationaux. La Réunion des Musées
Nationaux a cru bon de répartir ce legs entre plusieurs institutions en
fonction de leurs spécialités. On peut regretter ce choix qui a rompu l’unité
d’un ensemble. Ces collections d’intérêt surtout ethnographique avaient en
effet le rare avantage de comporter à la fois des vêtements, des objets, des
armes, mais aussi des récits descriptifs, des photos et des films qui en
précisaient la provenance et qui montraient les gens portant ces vêtements et
utilisant les objets et les lieux où ils vivaient.
Désormais, si vêtements, jeux, ustensiles, instruments de musique
sont conservés au Musée du Quai Branly, les photos, les correspondances et les
cartes sont au Musée Guimet, les céramiques à Lunéville, certaines armes à
Saint-Etienne, d’autres à Crépy-en-Valois ou encore au Musée du Quai Branly,
etc. A l’intérieur d’un même musée, les collections d’Auguste François peuvent
être réparties entre différents départements : musique, archives,
photothèque, … et dans des classements différents. Seuls quelques objets sont
exposés au public.
Des objets entrés dans les collections du Louvre ou du Musée Guimet
ont été depuis mis en dépôt dans des musées en province.
Pendant sa carrière, A. François avait lui-même adressé aux musées
des objets acquis à leur intention. Des documents, photos ou cartes, qu’il
adressait au ministère des Affaires étrangères, avec ses rapports officiels, ou
à des amis, figurent aussi aujourd’hui dans les musées ou des bibliothèques
notamment celles du Musée Guimet et celle du Ministère des Affaires étrangères.
L’association, pour sa part, s’est efforcée de localiser et de
regrouper la partie des collections hors musées. Elle détient surtout un
important patrimoine de photographies (tirages originaux) et de manuscrits qui
recoupe ou complète celui des musées et des bibliothèques.
Musée Guimet – Musée du
Quai Branly – Musée St-Etienne – Musée
Angers – Musée Crépy-en-Valois – Musée Lunéville – Musée La Rochelle
Archives : Notamment minutes des
correspondances officielles du consul pour la période 1899-1904.
Photographies en très grand nombre
(albums, plaques négatives sur verre, épreuves papier) concernant les
populations, les monuments, la navigation, les paysages de la Chine du sud
(Guangdong, Guangxi, Guizhou, Yunnan, Sichuan), mais aussi du Vietnam (Muongs
de la Rivière Noire).
Cartes, relevés d’itinéraires, tracés de
fleuves dressés par A. François.
Documents chinois, estampages de
stèles
Objets :
Tambour de bronze chinois, emblèmes de procession annamites, etc.
Le Musée
Guimet conserve aussi les archives de Jean-Joseph BEAUVAIS, sinologue,
collaborateur et ami d’Auguste François au Guangxi puis au Yunnan de 1896 à
1904. Beauvais devenu lui-même consul resta en poste en Chine jusqu’à 1923.
Le musée
Guimet envisage la publication de l’intégralité du fonds photographique A.
François sous la forme d’un DVD.
55, Quai
Branly, 75007 PARIS - Tél : 01 56 61 70 00
Plus
de 500 articles de son catalogue proviennent des collections d’Auguste François
attribuées précédemment au Musée de l’Homme : vêtements, chaussures,
chapeaux, parures, éventails, parasols, pipes, jeux de cartes ou de dés, pièges
à puces, armes, instruments de musique, ustensiles, etc., pour la plupart
originaires de Chine, ou du Vietnam. Mais on trouve aussi une selle et des harnachements
du Paraguay…
La
photothèque détient aussi des photographies du crâne du Cardinal de Richelieu
prises par Auguste François à la chapelle de la Sorbonne lors de l’exhumation
de 1895.
Le musée
doit ouvrir en juin 2006.
Quelques
objets d’A. François seulement seront présentés dans les salles d’exposition
permanente. Mais dans la salle de lecture de la bibliothèque, des écrans
permettront aux visiteurs de consulter la
base de données photographique des collections qui est très complète et
détaillée.
Il a
reçu des armes, à feu ou blanches. Canons chinois pris aux Pavillons Noirs du
Tonkin, armure de samouraï, sabres japonais, sabres et coutelas utilisés par
les mandarins et les bourreaux chinois ou annamites, piques, tridents et
hallebardes de l’armée régulière chinoise, fusils à pierre, arbalètes des
minorités du Yunnan, etc.
Outre
quelques bronzes chinois, il a reçu un lot de masques et de tsubas (gardes de
sabres) provenant du Japon.
Il
a reçu arcs, flèches, carquois, qu’ils proviennent du Japon, de Chine, du
Vietnam ou du Paraguay.
Il
a reçu principalement un lot de céramiques d’usage courant mais typiques des
productions du Yunnan.
Le
musée en cours de réaménagement suite à l’incendie du château est actuellement
fermé au public.
Il expose un remarquable panneau de bois sculpté (300 x 110
cm) provenant du Tonkin, déposé par le musée du Louvre.
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Dernière mise à jour : 29 janvier 2006